CONFERENCE DE PRESSE CONJOINTE
DE M. LE PRSIDENT DE LA RPUBLIQUE
ET DE MME ANGELA MERKEL
CHANCELIRE DE LA 团日活动策划
RPUBLIQUE FDRALE D'ALLEMAGNE
Palais de l'Ely - Jeudi 11 juin 2009
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais vous dire, bien sr, que cette runion, quatre jours ap天津有啥好玩的
rs les lections europennes et une maine du Conil europen, cette runion avec la Chancelire est, comme toujours, pour moi un plaisir tant il est facile de travailler avec la Chancelire. Il est important que nous nous mettions d’accord, ce qui est encore une fois le cas.
J’ai dit la Chancelire combien je me rjouissais de son succs important en Allemagne et celui de son parti ; combien, d’ailleurs, cela avait compt dans la campagne europenne, l’axe franco-allemand et l’amiti avec Mme MERKEL. Mais tous les deux, nous portons un regard lucide sur la situation politi
que en Europe. Nous voyons le nombre des abstentionnistes et nous devons absolument leur apporter une rpon. Nous voyons galement la dsillusion d’un nombre important d’Europens l’endroit de l’Europe et nous savons parfaitement les responsabilits qui pnt sur nos paules.
L’Europe, c’est 27 Etats, ce n’est pas simplement l’Allemagne et la France bien sr, mais si l’Allemagne et la France parlent d’une mme voix et exercent leurs responsabilits, c’est bon pour l’Europe. Alors, c’est ce que nous avons dcid de continuer faire.
Je puis vous dire que Mme MERKEL comme moi, nous soutiendrons la candidature de M. BARROSO sans ambigut. Mais nous avons demand M. BARROSO, je l’ai eu notamment hier, qu’il prci, qu’il formali d’une certaine faon les intentions qui sont les siennes la veille de ce cond mandat si les chos prntent comme ceci. Son devoir, me mble-t-il, c’est de protger, faire que l’Europe protge les Europens, qu’il s’engage sur un travai保护文化遗产
l au rvice d’une meilleure rgulation financire comme nous l’avons dcid avec le rapport Larosire et qu’il porte une volont politique pour l’Europe.
Nous souhaitons, la Chancelire et moi-mme, qu’une dcision politique soit pri au prochain Conil, qui proporait, de faon ce qu’on ait vraiment un travail entre le Conil europen et le P
arlement europen avant de prendre une dcision juridique formelle qui pourrait tre pri, par exemple, par crit.
Nous avons convenu galement avec la Chancelire qu’il convenait de formalir l’accord juridique pour que les Irlandais puisnt aller la consultation avec les meilleures chances de succs. Sous prsidence franai, des engagements ont t pris l’endroit du Premier ministre irlandais et de toute l’Irlande. Ces engagements doivent maintenant tre formaliss parce que nous tenons, l’Allemagne comme la France, Lisbonne, parce que l’Europe a besoin d’institutions fortes.
Nous avons galement voqu, je le disais il y a un instant, le rapport Larosire et nous sommes trs conscients, Mme MERKEL comme moi, que ce qui a t dcid Washington, ce qui a t dcid Londres, ce qui a t dcid au dernier Conil europen, on ne peut pas faire marche arrire. Il faut des faits, il faut des rsultats. Nous voulons le rapport Larosire et nous veillerons nous mettre d’accord avec les Anglais. Mais il y a une volont franco-allemande trs forte pour ne pas rduire les ambitions sur la rgulation financire. Ce qui s’est pass ne doit plus avoir lieu.
Nous avons parl galement des rendez-vous absolument cruciaux sur la protection de l’environnement. Nous voulons raffirmer la volont qu’en Europe, les pays qui ne joueront pas le je
u -enfin l’Europe a pris des engagements- mais les pays non-europens qui ne joueront pas le jeu de la dfen de l’environnement, cela ne ra pas sans consquence, notamment aux frontires de l’Europe. Et bien sr au G8, l’Allemagne et la France parleront d’une mme voix pour convaincre nos allis amricains et pour convaincre ensuite, dans le cadre du G14, les Chinois, les Brsiliens, que Copenhague doit tre un succs absolu.
Nous avons parl galement de l’A400 M en dcidant qu’il tait bon qu’on donne un petit dlai de six mois pour continuer discuter et trouver la meilleure solution possible.
Je voudrais dire que Mme MERKEL comme moi-mme, nous sommes trs proccups de la situation qui est faite au prix Nobel de la Paix birman, Aung San Suu Kyi. J’ai essay de la joindre au tlphone dans les 大熊市
jours passs, la junte birmane a refus que j’ai ce contact. Je dplore trs profondment cette attitude et nous avons dcid, Mme MERKEL et moi, de faire tat de notre trs grande inquitude devant cette attitude invraimblable de la junte birmane et nous demanderons l’aide de nos amis chinois comme de nos amis indiens pour prendre en compte le souci que reprnte pour nous le prix Nobel de la Paix birman quelques jours d’une condamnation qui, hlas, mble inluctable.
MME ANGELA MERKEL – Je suis trs heureu d董卿个人资料
e me retrouver Paris l’occasion de ces rencontres rgulires pour prparer le Conil europen.
Je voudrais fliciter Nicolas SARKOZY et l’UMP pour le succs remport l’occasion du scrutin europen et je crois que c’est une bonne cho et que c’tait important que nous ayons lanc un appel commun pour qu’on s’intres cette Europe. Ce qui rait important, c’est que pour la prochaine lgislature du Parlement europen, nous prenions les bonnes dcisions pour l’Europe. Ce sont des dcisions de personnes, bien sr, mais ce sont surtout des dcisions de fond. Voil pourquoi la France et l’Allemagne soutiennent la candidature de Jos Manuel BARROSO, mais nous voulons aussi parler du programme. Nous estimons que ce programme doit tre tabli en troite concertation avec le Parlement. Voil pourquoi nous allons choisir une voie approprie qui fera que, si le Parlement le souhaite, l’lection du nouveau Prsident de la Commission pourrait faire au mois de juillet, mais il faut que ceci fas en plein accord et dans un esprit positif. Nous continuerons d’en parler.
Le point central du Conil europen de la maine prochaine ra certainement les progrs que nous pouvons obtenir dans le domaine des marchs financiers. Le rapport Larosire a t un signal important et la France et l’Allemagne uvreront pour que ce rapport soit suivi des faits.
En ptembre, un nouveau G20 est prvu, en juillet, nous nous verrons en Italie l’occasion du G8 et du G13 et naturellement, nous verrons jusqu’ quel point nous avons tir les enignements de cette cri. L’Europe, comme elle l’a fait jusqu’ prnt, doit montrer le prcurur de cette rgulation des marchs financiers et cet gard, le rapport Larosire et son application sont un lment central. Le troisime grand dossier des prochains mois est celui du changement climatique. L’Union europenne a fait des propositions trs ambitieus et je suis heureu que le Conil Ecofin ait trouv un accord propos des objectifs de financement et de rduction. C’est important pour les propositions que nous pouvons formuler mais nous veillerons galement ce que d’autres pays n’utilint pas la
situation comme prtexte pour faire per des pressions inutiles sur l’Europe. Donc nous rflchissions aux diffrentes mesures permettant de protger l’Europe. En effet, quoi bon nous retrouver au bout du compte sans aucun emploi industriel mais sans pour autant avoir amlior la situation climatique dans le monde entier. Donc nous rons plein d’ambition dans ces ngociations et je crois qu’ l’occasion du G8, nous devrons arriver des progrs avec nos partenaires amricains. Nous y travaillons.
Je voudrais soutenir av飞扬青春
ec force ce qui a t dit et je l’avais dit il y a quelque jours Cracovie, nous i
nvitons tous nos partenaires dans la rgion, notamment les Indiens et les Chinois nous aider pour que Aung San Suu kyi voit traite convenablement en termes de respect des droits de l’Homme -on en est loin !- et la France et l’Allemagne cherchons les meilleurs moyens de lui venir en aide.
Encore une fois, merci beaucoup, je crois que c’tait une rencontre extrmement intressante, utile et bien remplie. Merci de l’hospitalit.
QUESTION –Madame la Chancelire, Monsieur le Prsident, une question propos de M. BARROSO. Est-ce que votre accord signifie que vous avez renonc dfinitivement l’intention du Prsident de la Rpublique, savoir d’attendre le rfrendum irlandais pour dsigner le nouveau Prsident de la Commission ?
MME ANGELa血型
A MERKEL – Il y a le souhait fort du Parlement, si je l’ai bien compris, de ne pas retrouver pendant tout l’t sans dcision permettant une Europe oprationnelle et donc de dsigner un Prsident de la Commission. Mais cela ne nous po pas de problme puisque nous savons qui nous souhaitons avoir comme Prsident de la Commission. Et si les conditions sont remplies au Parlement, nous sommes prts donner cet accord et le formalir.
On travaille aujourd’hui sur les bas du Trait de Nice, mais si l’on veut travailler dans l’esprit du Tr
ait de Lisbonne, il faut aussi trouver la bonne mthode sans nuire qui que ce soit.
LE PRESIDENT – Ecoutez, bien sr c’est compliqu juridiquement puisqu’on va propor politiquement au prochain Conil un Prsident de la Commission sur la ba du Trait de Nice. Donc, on ne dsignera pas les commissaires, mais le Prsident. Si le Parlement europen en est d’accord, il pourrait ratifier cette dcision au mois de juillet. Si les Irlandais votent positivement au rfrendum sur Lisbonne, de toute manire, il y aura alors, si mon raisonnement est exact, une deuxime dcision pour nommer le Prsident de la Commission, cette fois sur la ba de Lisbonne et non pas de Nice. A ce moment l, il nous appartiendra, les Etats membres, de dsigner des commissaires europens. Voil, c’est un peu compliqu. En tout cas, ce n’est pas un enjeu et un sujet entre l’Allemagne et la France. Je soutiens totalement ce qu’a dit la Chancelire. Ce n’est pas simplement une question de personne, c’est aussi une question de programme.
J’ai vraiment demand M. BARROSO de s’engager sur un programme, sur des principes, sur des valeurs. D’ailleurs, l’indpendance que demandent l’Allemagne et la France, c’est aussi la volont du Parlement europen.
QUESTION – Madame la Chancelire, Monsieur le Prsident, les Tchques prsident最美丽的风景
actuellement l
’Union europenne et les Sudois qui vont la prsider dans une quinzaine de jours, veulent, eux, que l’on nomme M. BARROSO lors du Sommet europen. Donc votre rpon, je l’ai compri, ce n’est pas tout fait ce qu’ils attendent.
Est-ce que vous penz qu’il y a encore du temps pour qu’il y ait d’autres candidatures, parce que certains groupes, au Parlement europen, dint qu’il y a des candidatures qui circulent mais qui n’ont pas t faites officiellement, on parle de M. VERHOFSTADT, de Mary ROBINSON ou de M. MONTI ? Est-ce que vous penz que ce temps est termin ?
LE PRESIDENT – Il n’y a pas d’opposition entre les Tchques, les Sudois et nous. Qu’est-ce que nous disons tous les deux ? Que l’on propora la candidature de M. BARROSO, mais y compris dans le cadre de Nice. Il appartient galement d’associer le Parlement europen cette proposition. Donc, il n’y a pas de problme. Ya-t-il d’autres candidats ? Ce n’est pas moi d’en faire la publicit ou de prnter leurs candidatures. Nous, nous avons fait un choix, Mme MERKEL et moi, au nom de l’Allemagne et au nom de la France. Nous respectons toute autre candidature, mais le choix que nous avons fait est un choix prcis : M. BARROSO et un programme ou un programme et M. BARROSO. QUESTION – Madame la Chancelire, vous avez parl de choix de personnes, vous avez galement parl de l’Irlande. Est-ce que vous avez discut de certaines propositions pour facilit
er l’accord irlandais sur le Trait de Lisbonne par des garanties ? Par ailleurs, pour ce qui est des choix de personnes, est-ce que le Prsident de la Rpublique peut imaginer ou accepter une proposition avec M. SCHABLE qui rait le succesur de M. Gnther VERHUNGEN ?
MME ANGELA MERKEL – En Allemagne, j’ai dj dit plusieurs repris que je n’ai eu aucune discussion avec qui que ce soit sur les postes de commissaires, voil pourquoi Wolfgang SCHABLE, le ministre de l’Intrieur ont dit que c’tait une invention pure et simple. J’ai dit que nous nous prononcions d’abord sur les portefeuilles, ensuite sur les personnes. L, il y aura une troite concertation entre la France et l’Allemagne qui travailleront main dans la main et pas l’une contre l’autre. Cette question n’appelle pas d’autre commentaire.
D’autre part, pour ce qui est de l’Irlande, sous prsidence franai, il y a eu un accord politique sur la faon de rpondre aux demandes irlandais et l’acceptation par les autres Etats membres. Il faut que ceci soit une nouvelle fois formalis et tant le Prsident de la Rpublique que moi-mme, nous sommes en contact troit avec l’Irlande. Chez moi, c’tait hier soir, mais avec galement d’autres pays. Je suis confiante que nous trouverons de bonnes conditions au Conil permettant un bon rfrendum en Irlande sans por de problme aux autres pays.
LE PRESIDENT – Sur cette question, je peux vous dire qu’il y a un accord entre Mme MERKEL et moi pour que nous soutenions les choix de l’Allemagne, et l’Allemagne soutiendra les choix de la France, ce problme de personnes. Cela est clair, simple. C’est un message que je vous livre et que je livre tous les autres, nous soutiendrons les choix de l’Allemagne. J’ai cru comprendre que l’Allemagne soutiendrait les choix de la France. C’est asz clair.
S’agissant de l’Irlande, moi je pen que tout doit tre fait pour aider M. Brian COWEN gagner le rfrendum. L’Europe a besoin de l’Irlande. L’Irlande, je le crois, a besoin de l’Europe. La cri a beaucoup chang les chos. Aucun pays ne peut s’isoler et tout ce que nous pourrons faire, Mme MERKEL et moi, pour aider les Irlandais faire le choix de Lisbonne, nous le ferons. En tant que Prsident du Conil, j’avais pris des engagements, j’avais prononc un certain nombre de mots. Mais si cela pouvait tre utile, on est mme prt aller en Irlande pour soutenir, parce que c’est cela l’Europe, ce qui pas dans un pays impacte beaucoup ce qui pas dans les autres.
Qu’est-ce que nous voulons ? Quel est le message que nous ont donn les abstentionnistes ? On veut une Europe qui existe plus, pour que l’on comprenne mieux. Pour qu’il y ait cela, il faut qu’il y ait une Europe qui ait une institution, qui s’incarne dans des hommes, plutt qu’une prsidence tournante tous les six mois, une prsidence stable. C’est exactement ce que nous voulons tous. Si l
e oui ne l’emporte pas en Irlande, il n’y aura pas d’institutions nouvelles, ce qui pora d’autres problmes. Il faudra alors que l’Allemagne et le France prennent leurs responsabilits et nous les prendrons. Mais tout doit tre fait pour aider les Irlandais faire ce choix. C’est la logique.
Je vous rappelle que Mme MERKEL a fait normment pour Lisbonne, je veux dire pour le trait. Tout ce que nous avons fait, tout ce que nous avons propos, les risques que moi-mme j’ai pris en France, tout cela est suspendu la dcision des Irlandais. Donc, soyons cohrents tous et aidons au
maximum les Irlandais rpondre oui et puis ensuite, on aura le choix des candidats pour les institutions stables de l’Europe.
QUESTION – Pour M. SARKOZY. Est-ce que vous pouvez nous confirmer que votre candidat est bien Michel BARNIER et que vous voulez avoir le march intrieur ? Est-ce que vous en avez parl M. BARROSO ? Est-ce que Mme MERKEL est d’accord ?
Question sur l’Irlande : le danger, cela mble quand mme tre que si M. CAMERON arrive un peu prmaturment au pouvoir, il organi un rfrendum en Angleterre et que les Irlandais repousnt leur propre rfrendum. Avez-vous un engagement des Irlandais de ne pas procder ainsi ?
LE PRESIDENT – Heureument que c’tait la dernire question, parce que…. D’abord, puisque ce n’est pas une question que vous m’avez po, je平菇的功效与作用
voudrais dire sous la forme de plaisanterie, que je pen que M. SCHABLE est un homme pour qui j’ai beaucoup d’amiti. Mais nous avons bien dit quelque cho avec Mme MERKEL, c’est qu’il ne s’agit pas de dsigner les commissaires aujourd’hui. Par consquent, il s’agit du choix du prsident qui ra propos, c’est M. BARROSO. Pour le reste, vous savez parfaitement ce qu’il en est de la confiance que j’ai dans Michel BARNIER qui a fait une remarquable lection. Lorsque le problme de la dsignation d’un commissaire franais pora, il est certain qu’il est en-tte de liste des postulants. Pour la question des postes, je vous l’ai dit, l’Allemagne et la France, par principe, nous sommes d’accord.
Sur la question de la date du rfrendum irlandais, j’ai cru comprendre que cela ferait en ptembre ou octobre. C’est une dcision qui appartient aux Irlandais. Je voudrais d’ailleurs dire que M. Brian COWEN a toujours respect la parole qu’il nous a donne. De ce point de vue, franchement, il y a lieu de le soutenir et d’en prendre acte. Il a toujours fait exactement ce qu’il avait dit. Il a toujours dit qu’il ferait ce rfrendum en ptembre ou en octobre. On n’a pas d’autres lments vous fournir.
Quant la politique intrieure anglai, je ne suis pas Anglais. Je vois bien le dbat qui a lieu dans c
e pays. Je peux simplement dire que nous avons t heureux d’avoir autour de la table M. Gordon BROWN dans tous ces derniers mois, parce qu’il a pris s responsabilits et il a agi avec courage pour emmener son pays dans la voie de la construction europenne. C’est la vrit que de le dire et je crois que, quels que soient les engagements politiques des uns et des autres, nous le pensons tous autour de la table du Conil europen.
QUESTION – Sur l’A400M, c’est un sujet important franco-allemand. Est-ce que vous avez parl de ce programme A400M et est-ce que Mme MERKEL a raffirm au Prsident SARKOZY la dcision de l’Allemagne de rester dans ce programme, parce qu’on a cru un moment que l’Allemagne pourrait s’en retirer.
MME ANGELA MERKEL – Le Prsident vous a dit ce qu’il en tait, nous avons parl de l’A400M. Nous avons besoin encore de discussions sur ce que l’on peut faire, quelle forme pourra prendre cet avion. Nous sommes en plein accord, on donne quelques mois et nous verrons ensuite quand on pourra faire livrer un tel avion. On a besoin d’un avion de transport de toutes les faons.
LE PRESIDENT – Merci beaucoup.